samedi 11 mars 2017

Fenêtre sur la nature

 Je délaisse pour aujourd'hui les fenêtres sur cours pour ouvrir un vaste panorama sur la nature et faire plaisir à Frisco sans lequel je ne pourrais pas me lancer dans d'aussi vastes étendues.



Ce n'est pas aujourd'hui de la peinture  mais de la photo et l'observation des moindres détails d'une échappée sur les horizons lointains.
La neige vient à peine de se retirer, point encore de feuilles sur les arbres qui livrent ainsi leur architecture souvent surprenante.
 Vous avez là un poulpe dont l'oeil vous surveille,  peu rassurant.






 Un grand pin qui se coiffe d'un chapeau gendarme.



 Le grand hêtre centenaire qui a bravé toutes les tempêtes, et se conforte de plusieurs branches qu'il unit, soude entre elles.
 Il faut le voir de loin pour réussir à "embrasser" ce bouquet de brancbes.

































Lui aussi garde un oeil ouvert..


 Ou une simple brindille qui s'est incrustée dans la neige et sculpte un rameau, poèsie de la plus grande simplicité,


 Ne parlons pas des colonies de chenilles processionnaires en migration d'un superbe grand pin qu'elles quittaient pour en aller infester d'autres.
 Quasiment invisibles au creux des fougères, c'est pourtant à quelques centimètres que je m'étais arrêtée,  sans les voir de prime abord, pour ôter toutes les couches inutiles, et  continuer la montée en manches courtes tellement le soleil dardait déjà malgré l'heure matinale.





Peu de couleurs  encore, hormis ces papillons citrons, frais éclos, qui voletaient en tous sens, l'annonce de la pluie pour dimanche ?

posé et reprise de son envol.
 faisant ainsi pendant à la feuille verte du dessus


 Quelques pulmonaires avaient aussi réussi à percer le lit des fougères  sèches et couchées.
Si quelque forestier peut me donner l'explication de ces verrues  qui ont colonisé quelques branches ?



Rendez-vous était donné au sommet d'un col où quelques pierres plates adossées à un rocher pouvait nous servir de sièges pour un déjeuner bien mérité.
 Las ! le site était occupé par un "autochtone" et son chien "Boule", 
 boule de poils gris bien entretenus qui m'ont rappellé le mien tout blanc ..
Il a senti que je lui étais favorable et a bientôt délaissé son maître pour venir s'asseoir à mes côtés ;  il a bien fait, je l'ai couvert de "gratouilles" comme je le faisais au mien.
 Considérations entre ces messieurs, Frisco arrivé,( qui fait dix fois le chemin   quand je me contente d'une trajectoire "ascentionnelle") , sur les sources qu'ils localisaient à la jumelle ou la "jasse" où l'un et l'autre avaient déjà rencontré des isards.

Il ne nous restait plus qu'à descendre à une cabane et nous installer contre son mur  sur les bancs de pierre du seuil.


 Plus tard, nous nous sommes quittés  et j'ai plus simplement emprunté un chemin forestier., quatre heures et demi de marche sans compter la pause déjeuner qui n'excède pas la demi-heure.


Ce pin décapité s'est fabriqué  une nouvelle vie, mais le suivant restera totem,
lourdeur de la neige et tempête aidant.






































 En montant, on a d'abord les troncs, puis plus haut, les cimes des arbres .

Quelques sources aussi, filets d'eau  peu perceptibles.

Mon imagination toujours débordante, j'ai planté ce mufle à l'oeil clos au milieu d'un massif de houx !!!

Nous retrouverons demain l'intimité des cours de fermes, peintes par de grands noms de la peinture. 
































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