vendredi 16 septembre 2016

Les Espagnols

Et si nous passions en Espagne avec Murillo et Velasquez. chronologiquement je devrais commencer par Vélaquez  1590-1660 contre Murillo 1617-1682.
 Mais Murillo d'abord, parce que ce sont les Anglais qui se sont le plus attachés à perpétuer son oeuvre dans des catalogues très complets, ensuite, car il est le peintre espagnol le plus populaire dans toute l'Europe..(jusqu'au XIX ème siècle ...qu'il a formé "l'école sévillane" , avec sa création de l'Académie de peinture sévillane en 1660 puis ses liens avec les Flandres tissés au travers de la colonie néerlandaise installée à Séville.

 J'ai choisi cette toile : destinée à Santa Maria la Blanca à Séville et pourtant accrochée à la National Gallery.

                 St Jean- Baptiste embrassant son mouton ; allégorie du Christ 1660

 Il va falloir un texte suffisamment long pour séparer cette toile à vocation religieuse du plus splendide et très ... rare nu de Vélasquez.
 Je crois bien vous avoir montré quelques Vélasquez lors de l'échange opéré avec le Prado par le Musée Ingres de Montauban.
(voir mes archives) ; toujours est-il que c'est ce nu qui a accroché mon regard , cette Vénus au miroir ne nous offre pas des chairs .. comment dirais-je ... voluptueuses, mais une minceur très moderne.

Diego Vélasquez est lui aussi Sévillan, fils de gentilhomme portugais et par cela même, tout trouvé pour devenir peintre de cour  de Philippe IV.
A ce titre les portraits du Roi et des Ménines vous sont sans doute plus connus.

C'est de son voyage à la frontière française pour participer à la signature de la
 Paix des Pyrénées en 1659 qu'il ne se remettra pas.
 Lui aussi a fait le voyage en Italie et par deux fois.
 Deux autres peintres rencontrés pendant ces voyages sont de ses amis : Rubens et Ribera.

 Pas de mysticisme chez lui mais une prédilection pour les paysages, la mythologie, on parle d'impressionisme" dans sa conception de la lumière et c'est bien cela qui m'a attirée dans cette Vénus.

Peu de musées me sont inconnus, j'ai excercé mon éducation artistique et ma critique, je devrais plutôt dire mon  "appréciation personnelle", du Prado (où j'ai pu admirer  "La Reddition de Breda" de Velasquez) , au Louvre, à la Pinacothèque de Munich, au Smithsonian, à Rome, Florence, et j'en passe ;  vous l'avez remarqué, il me manquait la National Gallery, surtout enfin armée d'un appareil photographique.... quand cela est permis et cela m'a comblé de joie.

 Ma curiosité artistique va vous entraîner dans d'autres domaines car je clos  avec cette toile mon passage à la National Gallery.

                                                             Toilette de Vénus ( 1647- 51 )
 Cupidon ttient le miroir  ; ce n'est pas elle qu'elle observe mais justement celui qui tient le miroir.

 (peut-être cet hiver, si je suis bloquée par la neige aurai-je envie de repartir à La Giudecca avec Guardi ou Canaletto ... ?

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